La France veut assurer le plus possible sa souveraineté numérique. Et ça passera par un investissement extrêmement conséquent dans le Grand Est !

Ce lundi 17 novembre, c'est la septième édition du sommet Choose France, durant laquelle des investissements dans le pays sont annoncés. Un moment devenu important dans notre pays, avec souvent des projets marquants au menu, comme l'an dernier avec le projet à 4 milliards d'euros porté par Microsoft. Cette année, c'est le spécialiste des supercalculateurs Éclairion qui casse la baraque.
2,5 milliards d'euros d'investissement au programme pour Éclairion
Éclairion est une jeune entreprise nationale qui s'est spécialisée dans les supercalculateurs, et qui porte avec elle les espoirs de placer la France dans le peloton de tête de l'intelligence artificielle. Et ça passera par un investissement massif de 2,5 milliards d'euros dans l'hexagone, annoncé durant le sommet Choose France, et dont France Inter se fait l'écho.
La première partie de cette enveloppe, de 500 millions d'euros, va venir financer des projets déjà existants. Le data center de Bruyères-le-Châtel (Essonne) va ainsi pouvoir atteindre les 100 mégawatts. L'autre data center, lui en construction, à Bessé-sur-Braye (Sarthe), va aussi bénéficier de cette partie de l'enveloppe.

Deux nouveaux data centers vont voir le jour sur des sites EDF
La partie la plus massive de cette somme, à savoir 2 milliards d'euros, sera elle utilisée pour créer deux nouveaux data centers. Ces infrastructures vont voir le jour sur deux sites EDF installés dans l'Est de la France, à Maxe et à Richemont (Moselle), en réponse à des appels à projets remportés auprès de l'énergéticien français. Les deux sites accueillent des centrales en cours de déconstruction, et offrent donc des terrains en jachère industrielle pouvant être ouverts à une nouvelle vie.
« Je considère prioritaire d'installer des centres de données sur le sol français » a commenté la ministre déléguée pour l'intelligence artificielle et le Numérique, Anne Le Hénanff. Celle-ci affirme qu'il s'agit d'un projet important pour notre « souveraineté numérique. »
Source : France Info